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La SNI, nouvel actionnaire de la SIMKO

Catégorie : vie municipale

Posté le : 29 novembre 2017

La SNI actionnaire de la SIMKO à 34%.

Par décision en date du 28 novembre 2017, le Conseil d’Administration a agréé la cession de 109 480 actions de la SIMKO au profit de la SNI.

« La SIMKO a 50 ans, c’est une entreprise kouroucienne de longues dates. En 1996, la SIMKO a subi une recapitalisation, Kourou est rentrée actionnaire, ce qui se passe aujourd’hui est inconcevable », pour le Maire de la Ville de Kourou , François Ringuet, contre le projet de cession d’actions à la Société nationale immobilière. Idem du côté de la CTG. Rodolphe Alexandre, le Président de la Collectivité « le dit et le répète », « nous sommes contre cette cession d’actions en faveur de la SNI. Ce combat est indéfectible. Il faut un temps transitoire. Nous avons le foncier. Nous demandons les 3 % au CNES ». « Malheureusement », les revendications des salariés de la SIMKO, lancées en juin dernier, n’ont pas obtenu gain de cause. Pour ne pas retomber dans un bis-repetita, avec l’exemple du CMCK, et «parce que la SIMKO est une instance locale, les Elus sont montés au créneau, dès le début des revendications, « pour la population, pour des centaines de salariés, pour des retombées économiques liées à l’activité du BTP en Guyane. Lors du Conseil d’Administration, ce jour, à la SIMKO, malgré une santé financière saine, le transfert d’actions à la SNI a bien eu lieu, à 6 voix contre 5, à notre grand désespoir », a souligné François Ringuet.

 » Le combat à mener : devenir majoritaire. « 

Malgré les craintes émises de voir s’effondrer tout un système social et économique lié à un partenariat historique entre la SIMKO et la Ville de Kourou, la Guyane dans son ensemble, le combat aujourd’hui pour la Ville de Kourou et la CTG, dans une même vision économique, est de devenir majoritaire pour tenir une position de décideurs au sein de la nouvelle structure. « On peut toujours trouver une solution. Nous essayons de racheter des parts au CNES-CSG, pour être majoritaire. A l’époque, des premières négociations entamées, nous lui demandions une gratuité. Cela a été refusé. Aujourd’hui grâce à l’appui de Rodolphe Alexandre, Président de la CTG, nous sollicitons un rachat d’actions auprès du CNES, 3 % nous sont nécessaires pour être majoritaire. A ce jour, la Ville de Kourou possède 40 % d’actions de la SIMKO, et la CTG, 8%. » explique François Ringuet, Président du CA de la SIMKO, de poursuivre « nous savons que la SNI vient en Guyane pour être majoritaire, pas pour se voir mener la barque. C’est une véritable stratégie que la société en phase d’implantation déploie aujourd’hui. Sauf que nous sommes prêts à racheter à tout actionnaire qui souhaite vendre ses parts ».

 » Désormais les solutions sont entre les mains de l’Etat, car au-dessus du CNES, il y a des Ministères de tutelle, qui, seuls, pourront valider ou invalider la demande de rachat des parts du CNES-CSG par la Ville de Kourou et la CTG. »

 

L’Etat est face à une question décisive pour la Guyane, et c’est aussi un choix politique. Après les mouvements sociaux de mars-avril, il faut que l’Etat comprenne que des structures comme la SIMKO, le CNES, sont des structures guyanaises, avec plus de 40 ans d’implantation locale », explique le Maire de la Ville de Kourou. La question du rachat a été posée de vive voix à Didier Faivre, Directeur du CNES -CSG, membre du conseil d’administration de la SIMKO. N’ayant pas pu apporter une réponse immédiate, les élus locaux lui ont fait la demande d’une réponse écrite. L’Assemblée générale ordinaire et extraordinaire de la SIMKO, se tiendra le 13 décembre prochain, avec une nouvelle donne, la mise en place de nouveaux conseillers d’administration, dont des responsables de la SNI. Des changements de statuts auront lieu « afin d’améliorer l’organisation du Conseil d’Administration et de l’Assemblée générale des actionnaires ». La position du personnel, quant à cette transaction, était « définitivement » défavorable. Elle le laissera encore plus.